Satan à Paris

Satan à Paris fut écrit entre les deux guerres (1927) par Jean Genbach, « possédé démoniaque conscient », prêtre défroqué, proche des surréalistes, de Robert Desnos et d’André Breton. Véritable transgression schizophrénique, Satan à Paris est un feuilleton érotique ; plein d’aventures et d’illuminations, de poursuites en auto, en train, en paquebot entre Paris, New York et le Mont-Saint-Michel. Il met en scène
un séminariste en rupture de ban, amoureux d’une actrice et complice d’un « nègre » qui joue sur son banjo un jazz blasphématoire.

« Une seule chose empêche la vie d’être un absurde cauchemar, c’est l’amour… »

C’est ainsi que Satan à Paris réunit mystique et érotisme, tentant de concilier « son amour du religieux et son amour du profane », comme disait Breton.

Pour cette nouvelle création, Éric Lareine retrouve le duo de free jazz, Agafia qui utilise l’improvisation comme vecteur de créativité.