Mort à crédit – Gorloge et le Dieu du Bonheur

Mort à crédit est considéré par beaucoup comme le chef-d’oeuvre de Céline.

Il fut un coup de tonnerre dans la littérature française et le reste, quatre-vingts ans après.

Malgré l’indéniable dureté et la cruauté palpable qui traverse son oeuvre, Céline n’a jamais oublié de rester drôle. C’est certainement une de ses grandes forces. À travers ses mots, les situations deviennent irréelles, presque oniriques, et les logorrhées frénétiques des personnages pleines d’humour.

Les lieux, les objets, les émotions, le langage des personnages : tout est limpide, rythmé…

Un plaisir de jeu pour un·e comédien·ne !

C’est Ismaël Ruggiero, que l’on a pu voir notamment sur la scène du Sorano dans les dernières mises en scène de Sébastien Bournac, qui s’empare de cette oeuvre.

Jouer Céline, c’est lui redonner une épaisseur. C’est faire entendre l’auteur qui m’a ému, qui m’a fait rire. Et c’est aussi une forme de reconnaissance pour son génie littéraire.