13.11 > 17.11
Un duel ? Non, des duos
AGAFIA, Arthur Daygue, Eric Lareine, Pascal Maupeu
Genre : Lectures-concerts
Salle : Foyer
Tarifs : 10€
Horaire : 20h30
Voici le dernier grand format (lecture, musique, projection) d’un travail engagé entre la Cave Poésie et la Fédération française de lecture musicale.
La dualité est le principe physique, pour l’humain, le vivant.
Que serait le scintillement éclatant des stars de Hollywood sans la presse de caniveau ?
Que serait le siècle des Lumières sans la noirceur vivifiante de William Blake ?
Et cette petite fille en robe rose chaussée de bottes en patte d’ours qui joue au milieu de la taïga sibérienne ?
Et la transgression schizophrénique d’un séminariste en rupture de ban, amoureux d’une actrice américaine ?
Comme dans un rêve, un sommeil réparateur…
Comme un cauchemar salvateur dont on sort émerveillé par la réalité, quand elle est floue, quand elle est augmentée.
Mardi 13 | 19 h 30
& mercredi 14 novembre | 20 h 30
Le Mariage du ciel et de l’enfer de William Blake
C’est un principe physique. Sans les contraires, pas de survie, pas de progrès. Pas d’attraction sans répulsion, pas d’amour sans haine. Libertaire, William Blake désigne les idéologies mortifères. En associant ses proverbes d’enfer et ses visions mémorables, il éclaire le tunnel de l’Histoire et nous dévoile des alternatives. Le vivant n’est pas rectiligne.
Avec AGAFIA, Éric Lareine & Pascal Maupeu
Jeudi 15 novembre | 20 h 30
Hollywood Babylone de Kenneth Anger
Une lecture de caniveau comme la presse du même nom. Ragots, sornettes et basses calomnies, sous le soleil élégénique de la Basse Californie. Les punchlines ont été soigneusement récoltées au fil des pages énergiquement mixées, mélangées, malaxées, car il nous importe peu le nom de ces célébrités tombées dans l’oubli. Seuls comptent le sexe, la drogue et la cinéphilie. Assassinat, scandales, orgies, nous dévorons tout, et avec quel appétit !
Avec Éric Lareine & Pascal Maupeu
Vendredi 16 novembre | 20 h 30
Taïga
Agafia Lykov est née et vit seule dans la taïga sibérienne depuis toujours. C’est en lisant le récit de sa vie par Vassili Peskov que le duo AGAFIA a trouvé son nom. En hommage à cette femme, AGAFIA invente un récit sonore et visuel, sur les bords de la rivière Abakan, « sang d’ours », là où l’humain a la même place que les autres êtres vivants devant la nature toute puissante.
Imaginer et rêver les sensations qui nous sont inconnues dans le monde moderne, savoir vivre dans un immense espace où l’humain n’est pas le maître, la taïga…
Faire entendre le pas de l’ours, la neige éternelle, les voix rares des humains, le bruit de l’eau sans fin, le bois qui brûle, le silence de la forêt, les esprits qui s’agitent, la faune aux aguets…
Avec AGAFIA & Arthur Daygue, projection et sons
Samedi 17 novembre | 20 h 30
Satan à Paris de Jean Genbach
Un texte de Jean Genbach, monté-démonté, lu et chanté par Éric Lareine, sur les musiques écrites et improvisées du duo AGAFIA.
Une véritable transgression schizophrénique, un feuilleton érotique, plein d’aventures et d’illuminations, de poursuites en auto, en train, en paquebot entre Paris, New York et le Mont Saint-Michel qui met en scène un séminariste en rupture de ban, amoureux d’une actrice et complice d’un « nègre » qui joue sur son banjo un jazz blasphématoire.
Avec AGAFIA & Éric Lareine
Distribution
AGAFIA : Laurent Paris, batterie, percussions, objets & Marc Maffiolo, saxophones
Arthur Daygue, projection et sons
Éric Lareine, lecture
Pascal Maupeu, guitares