Christophe Tarkos (re-) se promène

Les textes de Christophe Tarkos (1963-2004) sont façonnés d’oralité et pétris de « corporalité ». Ce sont des textes de corps, de bouche, écrits pour et avec la bouche, avec et pour le corps.
Lire les mots de Christophe Tarkos suppose les entendre. C’est le pari de la compagnie Rhlgnapa : nous donner à entendre cette langue.
Un musicien-chanteur, Philippe Gelda et un comédien-chanteur, Jean-Marie Champagne. Accompagnés d’un piano, une caisse métallique, deux micros, une mailloche, un tabouret et une chaise, ils vont se promener dans la poésie « patmot » de Christophe Tarkos.
En tout, onze textes et demi du poète, deux chansons de Ferdinand Richard, une chanson d’Albert Marcœur, un lied de Goethe et Schubert et une song de Henry Purcell. Une déambulation sensorielle et mentale focalisée autour d’un texte « moteur » Je me promène.

Avec le soutien des éditions P.O.L.

Qui est Christophe Tarkos ?

Christophe Tarkos, né à Marseille le 15 septembre 1963 et mort le 30 novembre 2004, est un poète français.

Par sa poésie, C. Tarkos tente d’aboutir à la libération d’une langue perçue comme aliénée au risque de l’incompréhension et du mutisme. Formidable performer en tant qu’improvisateur génial de sa poésie, il participa au renouvellement de la poésie en France en multipliant les interventions publiques

* C. Tarkos, La valeur sublime, éd. Le Grand os, 1998
* C. Tarkos, L’argent, in Écrits poétiques, P. O.L., 2008