21.03 > 24.03
Asile Club
collectif Balle perdue
Genre : Flash de propagande poétique
Durée : 60 min
Tarifs : 6 > 13€ | Pleins Feux
Horaire : 20h30
Entre théâtre et performance, Asile Club est une proposition orchestrée comme une partition visuelle et musicale pour 3 comédiens, 1 musicien et 1 paysage.
Écrit en 26 chapitres*, comme des évangiles profanes et anarchiques, Asile Club s’empare de la question migratoire et retourne la caméra sur soi, l’autre et le lapin. Tous cherchent leurs propres refuges dans des réflexions qui déboulent à 400 km/h.
Dans une langue en cavale, qui prend la forme de fragments philosophiques, absurdes, critiques, Asile Club s’interroge : Dans l’explosion du monde, qui suis-je ? Qui sommes-nous ? Quels sont nos refuges et nos propres fusées de détresses ? Comment la lucidité peut-elle passer de 10 000 mort·es sous la mer à une pub pour le ketchup ? Pourquoi suis-je devenu moi-même le Big Brother de l’Autre ? Vaut-il mieux déplacer l’impuissance du monde dans le rire ou dans les larmes ?
Autour de cette réalité gravitent des mythologies sous hélium et des fantômes du paradis ou du paradoxe : un lapin passeur, une femme qui vide la mer, un golfeur qui tape ses 18 trous, un vendeur de survie…
Du Radeau de la Méduse au FC Lampedusa, d’un Dialogue entre Dante et un hooligan au Procès de l’humanité, ces hommes provoquent la folie d’un monde et soufflent sur les cendres de sa renaissance.
Silence. Ciel ouvert.
Le texte d’Asile Club fait écho à la parole de Hassan David, jeune ivoirien, qui après des mois de traversée, se retrouve coincé en haut de la barrière de Melilla, frontière entre l’Europe et l’Afrique. Avant de descendre, il se lance dans une bravoure de la dernière chance : se raconter.
Une parole de résistance d’un Homme à hauteur du Monde.
Le traitement de la question migratoire de ces dernières années pourrait s’incarner comme le symbole de nos propres naufrages.
Parti de ce constat, Asile Club tente de tenir à la surface.
Le texte, dans une langue en cavale, prend la forme de fragments philosophiques, absurdes, critiques.
Les trois comédiens disent, scandent, chantent, se taisent. Du slogan à la prière, de la parole directe au dialogue de sourd, dans un beat-poétique, la parole dialogue avec un univers sonore fabriqué en live par un musicien (machine
électroniques + flûte traversière) qui accompagne cet oratorio.
* Le texte est édité aux Editions BallePerdue
Distribution
Texte de Manu Berk
Avec Soleïma Arabi, Jérôme Coffy, Pina Wood
Marlène Llop, mise en scène
Clément Danais, musique
Laurie Fouvet, lumières