dimanche 01 mai
Anne Quillier – Anthony Béard – Sheezahee
Genre : Trio de solos
Salle : Foyer
Tarifs : Prix libre
Horaire : 18 h
Une soirée musicale entre piano, guitares classique et électrique, mellotron et voix pour partir à la rencontre de trois artistes… Trois univers qui se rencontrent sur scène, trois concerts en un, un trio de solos, en somme…
Anne Quillier joue, compose et arrange dans les groupes watchdog et Hirsute
et elle s’amuse avec un rhodes dans les groupes Blast, Saint Sadrill, Nils Cheville & The Dansant, le Grand Sbam/Furvent…
Ce solo est une petite histoire dans laquelle on peut se réfugier pour faire ce que l’on veut.
Si il faut un texte pour l’accompagner, celui ci correspond à l’esprit dans lequel cette histoire est racontée:
Sur une grande route,
il n’est pas rare de voir une vague,
une vague toute seule,
une vague à part de l’océan.
Elle n’a aucune utilité, ne constitue pas un jeu.
C’est un cas de spontanéité magique.
Henri Michaud
Anthony Béard
Between steeples and dogs, between sky and ground, ropes are stretched in the middle of the still landscape. Strings stretched in a giant space. When the outlines of the man who maintains the aforementioned strings appear. Who polishes them, paints them, mounts them and scrapes them, descends them with his tools, sometimes on the ground and sometimes higher. His eyes are tight and hardworking, but a great sweetness comes out of their icy blue. And suddenly he abandons us as he came; he disappears, leaves the image hobbling. An unknown sadness invades us then, irrational compared to the so recent meeting. One glimpses new dramas, mystical sorrows, mice transiting from cold. Until we understand that he has just made a big turn, that he is behind our backs and that he is stretching the canvas under our eyes, whispering long stories in our ears. Then the heat rises through the belly to the heart, and you feel the wind in the strings.
Sheezahee
Frêle esquif sous les 40e rugissants, tourmenté au large des caps et bercé par les houles
Sheezahee trace la mer solo en chantant pour la gloire de l’écume
Des oiseaux ébouriffés se marrent en échangeant leur plumes au zénith des vagues sombres
On croît rêver. On rêve. On croit s’éveiller. On s’éveille.
La mer est là, pleine, noire, grand cœur de la foule dans le sombre des salles
Sous le ciel électrique on dérive dans la nuit