06.03 > 09.03

RADIOPHONIQUE / Ciné-Palestine

À écouter sur Radio Cave Po’ juste ici :

Samedi 6 mars · 19 h

CharqGharb

> Concert radiophonique

De la Palestine à la France, le duo CharqGharb, composé de Mira Abualzulof et de Lamar Elias, s’inspire de sa propre identité pour créer une fusion musicale des mondes oriental et classique. Mira et Lamar, aujourd’hui installées à Toulouse, font naître un style original et personnel, rajoutant une nouvelle couleur à la musique palestinienne.

// Mira Abualzulof (piano) & Lamar Elias (violon)

Dimanche 7 mars · 19 h 30

Rencontre avec le cinéaste Mohamed Jabaly

> Interview

Mohamed Jabaly, né en 1990, est un cinéaste et artiste palestinien de Gaza. Il vit et travaille comme réalisateur en Norvège depuis 2014. Il a tourné plusieurs documentaires, courts métrages et clips musicaux.
La 7ème édition de Ciné-Palestine Toulouse diffuse, en ligne, son dernier court-métrage : My Gaza on line. Le documentaire est basé sur la communication en ligne entre le cinéaste palestinien, ses ami·es et sa famille à Gaza.
Colette Berthès s’entretient avec lui.

// Mohamed Jabaly & Colette Berthès

Lundi 8 mars · 19 h

Des femmes cinéastes filment des Palestiniennes

> Table ronde

À l’occasion de la Journée Internationale de lutte pour les des droits des femmes, Norma Marcos, cinéaste palestinienne, réalisatrice du documentaire L’Espoir voilé (1994) et Mariette Auvray, réalisatrice de la web-série Palestiniennes (2020), se réunissent à l’occasion d’une table ronde animée par Colette Berthès.
Deux générations, deux époques, deux regards.

Norma Marcos
Si Norma Marcos s’assume comme militante, elle est avant tout une journaliste qui regarde, observe et critique aussi ses semblables. Ni historienne ni sociologue, je suis Palestinienne vivant entre deux mondes, partagée entre Ici et là-bas, se définit-elle.
Depuis des années, elle raconte son univers, la Palestine et les Palestiniennes, avec une caméra, témoignant ainsi de son attachement pour la terre familiale.
La caméra n’est pas son seul mode d’expression. En 2013, elle se lance dans la rédaction d’un livre qu’elle intitule Le Désespoir voilé.

Mariette Auvray
Elle a étudié à Paris (Panthéon-Sorbonne) et Toronto (University of Toronto), et est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 2011. Depuis 2007, sa pratique se concentre sur la réalisation de documentaires mettant en scène des personnes et des communautés qui offrent des manières alternatives de penser notre monde contemporain.
Elle a entre autres exploré les enjeux de construction sociale et revendications féministes chez les filles de sa génération. C’est dans ce cadre qu’elle a réalisé le documentaire Palestiniennes en Cisjordanie, sorti en 2020 via le Courrier International.

// Norma Marcos, Mariette Auvray & Colette Berthès

Mardi 9 mars · 19 h

Carte blanche à Soleïma Arabi

> Lecture radiophonique

Ciné-Palestine Toulouse-Occitanie, c’est aussi la rencontre avec d’autres formes artistiques dont la poésie. Nous vous invitons à une ballade à travers les écrits de poètes et poétesses de Palestine inédits en France. Une découverte de la poésie contemporaine palestinienne.
La thématique principale en est le sujet, c’est-à-dire l’humain ; le contexte politique inspire à ces poètes un autre regard, une autre vision de la réalité et de leur propre vie.
Textes choisis dans Interludes poétiques de Palestine, édition Bacchanales n°61. Revue de la Maison de la poésie Rhônes-Alpes.
Découvrez notamment Jumana Mustafa, Zakaria Mohammed, Maya Abu Al-Hayyat, Ibrahim Nazrallah, Rajaa Ghanem, ou encore Anas Alaili…

Soleïma Arabi
Formée au Conservatoire d’Art Dramatique de Montpellier, elle a notamment joué dans La Guerre au temps de l’amour de Jeton Neziraj avec TERMOS qu’elle a co-fondé, 4.48 Psychose de Sarah Kane et 1er avril de Yves-Noël Genod. Elle joue actuellement Asile Club avec le collectif Balle Perdue et dans Chroniques d’une révolution orpheline de Mohamed Al-Attar avec Leyla Rabih. Elle a aussi monté Misterioso-119 de Koffi Kwahulé et La Grande Valse brillante de Drago Jancar.

// Soleïma Arabi